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Immigration marocaine

Un musée mémorial en devenir…
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L'association sans but lucratif « Musée et Centre de documentation de l'immigration marocaine » œuvre à la création d'un musée mémorial de l'immigration marocaine en Belgique. L'inauguration du musée est prévue pour le mois de janvier 2021 à Bruxelles-Ville. Comme le sous-titrait très justement la Dernière Heure dans un article de janvier : « La communauté marocaine compte 700 000 personnes en Belgique. C'est maintenant le bon moment. Et nous avons besoin de vous ».

L’année prochaine, Bruxelles disposera de son premier espace mémorial consacré à l’immigration marocaine au vingtième siècle.

Aïcha Bacha, doctorante en sciences sociales et politiques à l’ULB, est l’initiatrice et le moteur de ce projet : « Les premières vagues d’immigration marocaine remontent aux années 1950, mais nous avons aussi remarqué qu’en 1920, une première petite vague de Marocains s’est installée en Wallonie. Selon les derniers chiffres disponibles, notre communauté compte plus de 700 000 personnes. Il est nécessaire de créer un espace mémorial, non seulement pour la communauté, mais aussi pour l’ensemble de la société belge ».

Pour Aïcha, le temps presse : « Les premières personnes qui se sont installées en Belgique il y a environ 100 ans sont en train de disparaître ou ont déjà disparu. Chacun ou chacune a sa propre histoire dont il ou elle est le seul témoin. Notre premier objectif est de retracer ces histoires et de préserver les souvenirs. C’est maintenant ou jamais ».

La doctorante lance maintenant un vibrant appel aux Belges d’origine marocaine pour qu’ils recherchent dans leur cave ou leur grenier des objets susceptibles de redonner vie au temps jadis : « Il peut s’agir des premières lettres aux familles restées au pays, de photos jaunies, de valises, de billets de train ou même de tourne-disques. Tout peut avoir sa place dans le musée mémorial. »

Pour l’heure, l’emplacement exact du musée reste secret… On sait toutefois qu’il se trouvera quelque part à Bruxelles-Ville. L’association à but non lucratif, qui se compose d’universitaires, de journalistes et d’un comité de soutien scientifique, dispose de onze mois pour rassembler suffisamment d’objets pour le musée. « Un défi de taille », conclut Aïcha.

Source : Bruzz.be 

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