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Influences juives dans l’histoire de la musique marocaine

Par Soliman Dahdouh
Joodse muziek
L’éclectisme culturel du Maroc se traduit par une multiplicité d’influences musicales à l’origine de genres musicaux qui occupent aujourd'hui une place à part entière dans la riche culture musicale marocaine.
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Aujourd'hui, nous nous intéressons à la musique judéo-marocaine forte d’un superbe répertoire inhérent à l'identité polymorphe du Royaume chérifien. Les juifs marocains ont marqué la culture marocaine de leur empreinte dans plusieurs domaines, dont la musique, la cuisine et certains métiers. En Israël, les juifs marocains forment la plus grande communauté arabe et entretiennent encore des liens étroits avec leur patrie. Le Maroc compte également de nombreuses synagogues, des tombes juives sacrées et des tribunaux juifs. Dans de nombreuses villes marocaines, les Juifs marocains vivent en communauté dans le « mellah », le quartier juif. Ils sont autonomes et peuvent pratiquer librement leur religion.

Si je devais nommer une personne qui m'a enseigné la musique judéo-marocaine, ce serait sans doute Zohra El Fassiya. Il y a quelques siècles, les poèmes n'étaient chantés que par les hommes. Parfois teintés d’érotisme, ils avaient aussi un ancrage social. Zohra El Fassiya a été la première femme à chanter la célèbre chanson « Haka mama ».

La musique judéo-marocaine est très fortement influencée par l'héritage laissé par les Maures. Ce style de musique est né au Maroc après l'expulsion des musulmans et des juifs du sud de l'Espagne.

Le judaïsme est inextricablement lié à l'âme marocaine. Une partie du Maroc est juive et le judaïsme y occupe une place à part entière.

 

Qui est Soliman ?

Soliman est actif en tant que travailleur social pour HUBBIE. Ce centre d’activités prodigue une assistance résidentielle et ambulatoire aux personnes adultes en situation de handicap. Il travaille également comme bénévole pour l'asbl « Papy Booom », dont il est cofondateur. Cette association sans but lucratif défend les seniors à Bruxelles et tente de leur donner une voix et la visibilité nécessaire dans la société. Il est également actif dans diverses organisations de défense des droits de l'homme à Bruxelles, où il s’emploie à contribuer, en tant que citoyen actif, à une société meilleure et plus juste.

Ses hobbies ? Le chant, la danse et l’écriture. Il aime chanter et participe à de nombreux cours de danse. Quant à l’écriture, elle a pour lui des vertus libératrices et est de nature à apaiser le cœur et l'âme.

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